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Note sur la pratique artistique

Nina De Angelis est une artiste pluridisciplinaire.
Elle choisit l’encre de Chine et le mouvement comme matériaux principaux. L’encre de Chine est la matière qui sert le mieux l’écriture du temps.


Le mouvement, lui, est le sujet et l’outil principal de création.

L’objet de son travail est d’observer le rythme particulier du monde et de la nature, afin de l’extraire, de l’observer et de le traduire dans son langage abstrait.


Parfois, elle emmène la peinture vers la performance pour développer la danse que lui enseigne le pinceau. D’autres fois, elle se tourne vers l’installation pour laisser le geste se nourrir de l’ampleur dont il a besoin.

Comment entrevoir le rythme du temps ? Comment le traduire sur l’espace de la feuille blanche ? Comment capter les vibrations du monde qui l’entoure? Inspirée de Rothko et de son rapport mystique à l’Art, Nina De Angelis tente d’élucider les mystères de l’univers au travers d’expériences poétiques et picturales.

Avec l’installation “Devenir ruisseau” elle propose aux visiteurs d’adopter l’élan tranquille de l’eau, afin de leur faire entrevoir sa danse particulière. Dans la performance “Inventer une rivière”, ses gestes picturaux deviennent alors une danse, un mantra sans mots, qui parle de l’acte de peindre.

Pour cette étude, elle invente des répertoires de gestes, des relevés d’impulsions, des alphabets de langues abstraites. Pour l’artiste, peindre, c’est révéler la surface des mouvements.

 

L’écriture poétique accompagne la peinture et sa pratique, aiguise le regard quotidien, donne de l’élan au pinceau.

 

 

 

 

« Dessiner, c’est un jeu dont la règle s’invente au fur et à mesure du geste. »

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